samedi 15 mars 2008

Marche




[24 x 32 - Gouache, Verre, Cendres / Papier]

{ROTA DPM - Lopez ; A.VIVALDI - Les 4 Saisons, Hiver. 1er Mvmt}

C'est un pied qui va se poser. C'est une écriture névrosée. C'est un choix bien trop dur à faire. C'est la peur de se poser. Je vois un plan qui n'est pas mien. Dois je y aller ? Il y a une peur. Un complexe trop complexe. Le choix est une déformation qui se propage dans le milieu homogène. Une onde de choc. C'est le possible qui se fait acte pour l'instant. C'est l'oubli conscient. Pour avancer. Ça marche. Drôle comme nos vies actuelles se résument à l'action. Et on demandera de connaître avec ça. J'agis. Je ne pense pas. Au delà c'est le mystère. La peur d'une faute aussi. La folie. Le choix est une folie. Il se consume dans sa propre pratique. Il est un code qui ne tient que par lui-même mais qui peut tout déformer. Trop de données s'ajoutent. La tête ne peut se dépêtrer du problème. Cette peinture est un choix. Vous y retrouvez vous ? Le seul élément d'anatomie qui vous est connu devrait vous sembler familier. Il est plein de sérieux. Il va. Où ? Nous l'ignorons tous. Et lui aussi. C'est un pied. Que voulez vous qu'il connaisse ? Cette peinture est trop complexe (pour qui ?). Écriture exclusive. J'ai torturé le papier pour le faire d'une apparente vérité. Et en prime je donne de l'exactitude (à qui ?). (Qui ?) Ne pourrai rien demander de plus, il y'en a déjà trop (de quoi ?). Marcher n'est jamais si simple. Je suis le premier à le reconnaître. Ce tourment qui s'empare de nous dès que le choix se présente. Beaucoup finissent par l'oublier. Je m'approprierai le milieux du choix, la déformation du choix, et même sa mise en oeuvre. L'art ne nous touche pas parce qu'il est beau. Mais parce que, étrangement, il est. Et ça nous rappelle qu'il fut un jour un chose bizarre qu'on appelait existence. Mais laissez tomber...

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