[24 x 32 - Gouache, Alcool, Cendres / Papier ]
{ MARILYN MANSON - Doppelherz }
"As drink crawls down the oesophagus staircase... into my bowels of Hell". Écriture dégénérée. Je ne sais si je fais partie d'une génération. En tout cas j'en ai quelques traces sur moi. S'enivrer, pour mieux vivre, pour mieux sentir, pour mieux rire. Un rire grinçant, un rire qui vous travaille au corps. "Naked like clown faces, all smeared clean in the spotlight". Le rire est une arme contre la vie. Contre l'actuel et le possible. Il moque la pensée tout en se détournant de ce qui est. C'est pour de faux. C'est un crime contre la pensée. Je suis un assassin et j'en serai fier. L'alcool est un éclat de rire. Nous sommes ivres morts. Cette peinture est elle la mort d'un vivant? L'existence en fait partie en tout cas. L'existence irrépressible de plaisir, de confusion... Et puis dans la tête peut-être un espoir. L'espoir d'oublier tout, de se réveiller d'un cauchemar. Qui ne traverse pas la chair, qui reste intime. Le reste, par contre, déborde, se reporte sur les autres. Un rire communicatif. La grande valse. La plus grotesque. La plus honnête. C'est tout ce que nous avons à vous offrir: ce rire cinglant. "The insurance will not cover this.". Pardon pour ce monde, que nous allons prendre et détruire. Pardon pour ce nous, qui tient d'une farce. C'est drôle comme les repères sont flous quand on s'enivre. Le flou. Écriture moqueuse."My pupils are not students, they dilate but they never learn". Pas de mot d'ordre, pas d'ordre des mots. Écriture générationnelle. Écriture Dégénérée. Ceci n'est pas de l'inconscience, c'est un oubli volontaire. Vous savez bien de quoi je parle, messieurs les grands chambouleurs. Vous avez réalisé le contraire de ce que vous disiez, mais bien l'aboutissement de ce que vous vouliez. Le grand S ! Il est à vous, mais comme un enfant qui rentre dans votre chambre, nous allons prendre le jouet, et le casser... Tampis. "Each time we roll up the dollar bill, we suffocate the president". Prenez garde aux armes que vous avez laissés en chemin. Nous nous en servirons un jour. Le voila l'espoir. En attendant, j'essaie d'exister et de vivre.
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