vendredi 25 janvier 2008

De l'horreur de la Communication



[24 x 32 - Gouache, Verre brisé/Papier ]

{DOORMOUSE - Toxic Jungle ; RIZ ORTOLANI - Cannibal Holocaust}


Une peur. Une horreur. Une angoisse. Quelque chose que personne n'a jamais pu dire. Quelque chose se cache derrière ma bouche. Puissance Sourde et Incontrôlable. Énergie nihiliste et effrayée. Vous ne comprenez pas. Vous ne comprendrez jamais. Un mur nous sépare. Un mur de verre. Si Froid, tranchant et pourtant si transparent. Il déforme toujours. Écriture difforme. C'est insupportable. L'espoir, la violence, le mystère se croisent pour finalement toujours nous rappeler que nous sommes seul. Seuls dans un empire de verre. La communication. Tellement fragile et tellement irréelle. Je n'ai jamais ressenti de vide aussi grand. Rien ni personne ne pourra jamais comprendre. Drôle de discours. Visuel ou tactile, le contact est un espoir. L'espoir qu'un jour l'autre verra son identité dans notre monde de possibilités. Choisi ou non, le contact est une violence. La violence d'un être qui ne peut s'exprimer que par convulsion en se projetant sur le verre jusqu'à ce qu'un peu de sang sorte. Réaliste ou Virtualiste, le contact est un mystère. Le mystère impénétrable d'une communication malgré son horreur et son apossibilité. Ressentez vous ? Avez vous peur ? Dites moi que tout ceci n'est pas que possible. Dites moi que vous existez. J'ai peur. Peur d'être seul. Un reflex a pris le dessus chez moi. Celui d'ouvrir toujours plus la bouche pour permettre à tout de sortir. Le corps serait un appareil de communication. Voir, Parler, Toucher, Entendre, Goûter. Il en manque un. Le dernier n'est que la possibilité de pouvoir s'approprier tout cela. Alors je code, je casse le verre, je déforme encore et toujours. Sortez moi de là, vous qui ne comprenez rien. Je n'en peut plus de ce verre. Il ne m'a rien apporté que des possibilités. J'ai peur d'y être enfermé. Une horreur. L'horreur qu'un jour vous puissiez entrer. L'horreur que vous ne le puissiez jamais. Pour terminer, posons l'identité horreur = réalité, réalité = verre. Écriture faussée. Maintenant jouons...

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